http://stmt.pole-emploi.org/publication
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La crise financière de 2008
La crise financière de 2008 a été la plus grave depuis 1929. Mieux gérée qu'avant guerre, la crise financière de 2008 a duré deux ans.
La crise de l'€uro
Alors que le reste du monde retrouvait le chemin de la croissance, les pays de la zone €uro ont connu une crise des dettes souveraines des pays méditerranéens (Grèce, Portugal, Espagne, Italie) et de l'Irlande.
La crise de la zone €uro aura duré plus de deux ans, sans pour autant être totalement résolue.
Dépression française en 2014 et 2015
Alors que la zone économique de l'Allemagne (pays germaniques, Scandinavie, pays émergents d'Europe de l'Est) retrouve tout son dynamisme et sa puissance, que l'Irlande rebondit de façon spectaculaire, que l'Espagne retrouve le chemin de la croissance, que l'Italie et le Portugal sortent de convalescence, la France reste avec la Grèce le dernier pays européen incapable de mettre en oeuvre les réformes nécessaires pour s'adapter aux réalités du monde du XXIème siècle.
Après deux années perdues, un nouveau gouvernement est nommé le 31 Mars 2014, pour relancer la politique de réformes suspendue depuis Mai 2012.
Mais les timides tentatives de réformes pour redonner sa compétitivité à l'économie française sont vidées de leur substance par l'alliance des élus de la droite étatiste avec la gauche archaïque, unis par une opposition systématique, les syndicats (à l'exception de la CFDT) et la majorité des journalistes (à l'exception des journalistes spécialisés en économie).
Les ménages ont pris conscience du décrochage économique de la France, ce qui les rend inquiet pour leur avenir. Crispés sur leurs avantages acquis, ils restent opposés aux réformes nécessaires pour sauver le modèle social le plus généreux au monde (15 % des dépenses sociales de la planète pour moins de 1 % de la population mondiale).
Mars-Mai 2016 : premier vrai recul du chômage depuis 2008
En Mars 2016, le nombre de chômeurs baisse de -60.000 par rapport à Février et de -50.000 par rapport à Décembre 2015.
C'est le premier vrai recul du chômage depuis le déclenchement de la crise en 2008.
Ce recul du chômage est confirmé en Avril et Mai. Même si au mois de mai le nombre de chômeurs est en hausse de 9.200 personnes d'un mois sur l'autre, il est en net recul de -70.700 personnes sur les 3 derniers mois.
Juin 2016 : La CGT a cassé la reprise de l'emploi
En Juin 2016 le nombre de chômeurs est en hausse de 5.400 personnes. La baisse par rapport aux 3 dernières mois se réduit à 5.300 personnes.
Le choc de l'attentat de Nice le 14 Juillet se traduit par une hausse de 36.500 chômeurs en Août 2016.
Le nombre de chômeurs baisse légèrement en Septembre (-35.000) et Octobre (-28.000), mais 2 à 3 fois moins vite que ce qu'aurait pu produire une réelle reprise de l'activité sans les blocages sociaux et les attentats de 2016.
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II - Economie française
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Depuis 2008, la France est entrée dans une longue période de stagnation économique, comme le Japon depuis le début des années 90.
Ce qui va mieux
- Le taux de marge bénéficiaire du secteur manufacturier se redresse légèrement depuis 2015, après une une forte chute continue de 2010 à 2014.
- Le coût salarial unitaire est repassé au dessous du coût allemand en 2014 et du coût italien fin 2015.
- En 2016, pour la première fois depuis le début de la crise de 2008, les entreprises ont les moyens d'investir pour moderniser des équipements qui ont beaucoup vieillit depuis 10 ans.
- Le gouvernement a su résister à la prise d'otage de la coupe d'€uro par la CGT, ce qui recrédibilise l'action des gouvernements réformistes face à la gauche archaïque de la CGT et des "frondeurs".
- La loi Macron autorise 12 ouvertures le Dimanche.
- Réalisant la gravité de la crise du secteur touristique parisien en 2016, la Maire de Paris Anne Idalgo a su se libérer des pressions idéologiques des élus communistes et écologistes du Conseil de Paris pour se déclarer pour la première fois en Octobre 2016 en faveur des 12 ouvertures le Dimanche dans la capitale.
Les blocages qui persistent
- Avec un niveau de 30,6 % tous secteurs confondus (fin Juin 2015), les taux de marge se situent en France encore 8 points en dessous de la moyenne de la zone €uro, et 10 points derrières ceux de l'Allemagne. Contrairement à ce qu'affirme la gauche archaïque, les entreprise françaises restent lourdement plus taxées que leurs concurrentes et n'ont jamais bénéficié de "cadeaux fiscaux".
- Les 35 heures ont désagrégé le tissu industriel de la France : la production industrielle est inférieure de 10 % à son niveau de 2002 et en 15 ans l'industrie a perdu -15 % de ses effectifs.
- La France est le pays industriel dont la part de marché recule le plus vite.
- Avec le déclin de l'industrie française, la dégradation de la balance commerciale est structurelle.
- Dans le domaine de la robotisation, après avoir décrochée depuis longtemps par rapport aux grandes puissances industrielles (Chine, USA, Japon, Allemagne, Corée), la France se fait distancée maintenant par des puissances moyennes (Taïwan, Italie, Thaïlande).
- Positionnée sur des produits à trop faible valeur ajoutée, la petite industrie française n'est pas concurrentielle face à l'Espagne, les pays de l'Est ou le Mexique.
- Les rigidités du marché du travail et une formation professionnelle défaillante génèrent un chômage structurel élevé.
- Le compte de pénibilité complexifie encore plus le code du marché du travail, devenu ingérable pour les petites entreprises.
- Dans une économie d'endettement comme la France (investissements financés par les banques), la réallocation des ressources est beaucoup moins rapide que dans une économie de fonds propres. Par conformisme, connivence politique et sociale avec les élites de la vieille économie, les banques continuent de financer les secteurs en déclin. Par peur du risque elles ne soutiennent pas les jeunes entreprises innovantes des nouveaux secteurs d'activité.
Le système bancaire est sorti affaiblit de la crise de 2008 et les nouvelles règles de solvabilité (Bâle III) limitent l'offre de crédit. La politique de taux bas et le quantitative easing ne favorisent pas la reprise de crédits aux entreprises, mais le portage des dettes anciennes, notamment publiques. - Dans les Etats fortement interventionnistes comme la France, les pouvoirs publics diffèrent toujours les adaptations des entreprises ou secteurs où ils interviennent - directement par une participation au capital ou au travers de la réglementation.
- Avec le Japon, la France reste le dernier pays développé incapable d'engager de véritables réformes. Les réformes des systèmes de retraites et des systèmes sociaux restent très incomplètes. Il n'y a aucune réelle avancée dans le domaine du marché du travail, de la formation permanente et de l'éducation.
- Les petites et moyennes entreprises françaises, celles qui pourraient relancer l'emploi, ne peuvent pas se développer à cause de l'insécurité juridique : la législation des entreprises est volontairement trop complexe pour mettre les entrepreneurs en situation illégale et les soumettre à l'arbitraire de l'administration.
- Les petites et moyennes entreprises françaises sont harcelées par des inspecteurs du travail, qui par idéologie les considère comme des fraudeurs. Par contre, les mafias européennes peuvent échapper aux contrôles de l'administration en jouant sur la lenteur de l'administration et la possibilité d'échapper à la loi, dans une Union Européenne sans frontières, sans l'équivalent d'un FBI européen pour lutter contre la fraude à la TVA et aux charges sociales, qui représente des milliards d'€uros.
En savoir plus sur les pays qui ont réformé.
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Baisse de la fréquentation touristique
Alors que la France perd son industrie, le tourisme est le dernier secteur permettant de créer un grand nombre d'emplois sur le territoire national et dégageant un fort excédent avec l'étranger.
De façon suicidaire, le pays s'acharne à détruire son attractivité touristique :
- Volonté de la CGT et de l'extrême gauche de Nuit Debout pour faire échouer la Coupe de l'€uro de l'été 2016
- Grèves de la SNCF quasi systématique au moment des départs en vacances
- Grèves du personnel d'Air France, qui bénéficie des meilleures conditions de travail dans le monde, au moment de l'arrivée des touristes.
- Impunité contre les violences et les meurtres qui visent les touristes et la communauté chinoise, dont on commence tout juste à parler en France, alors qu'elles font la une de tous les médias chinois.
- Braquage de Kim Kardashian dans son hôtel particulier, la nuit du 2 au 3 Octobre 2016 lors de la Fashion Week. Kim Kardashian compte 80 millions d'abonnés sur son compte instagram et son agression parisienne a fait la une des médias dans le monde entier.
Dans un contexte sécuritaire, social et météorologique défavorable, la fréquentation touristique à Paris et en Ile-de-France a connu au premier semestre 2016 « une baisse sans précédent » depuis 2010, selon le Comité régional du tourisme (CRT).
Cette situation « entraîne des conséquences économiques inquiétantes » pour les professionnels du tourisme de la région, qui ont subi depuis janvier une perte de 749,7 millions d'euros de chiffre d'affaires, note le CRT, dans une étude présentée le mardi 22 Août 2016 à la presse.
Avec 14,9 millions d'arrivées hôtelières sur le premier semestre, la fréquentation touristique de Paris et de l'Ile-de-France est en recul de 6,4 % par rapport à un an plus tôt, du fait de la baisse conjointe des clientèles internationale (-9,9 %) et française (-3,5 %). Le nombre de nuitées recule, lui, de 8,5 %.
Au total, de janvier à fin juin, les hôteliers franciliens ont accueilli un million de touristes de moins qu'à la même période en 2015.
« L'activité touristique subit un contrecoup sévère dans un contexte peu favorable marqué par les attentats (Paris, Bruxelles, Nice...), les mouvements sociaux ainsi que les inondations. La tenue de l'Euro 2016 n'aura pas permis d'endiguer ce phénomène », souligne le CRT.
Le coeur de la région, Paris, a été davantage touché que la grande couronne, avec des nuitées en recul de 11,4 %, contre -4,4 % dans les autres départements franciliens.
La fréquentation des clientèles japonaise (-46,2 %), italienne (-27,7 %) et russe (-35 %) s'est effondrée, tandis que le nombre d'Américains et de Chinois, initialement peu affecté, clôture le semestre sur des reculs de 5,7 % et 19,6 %, entrant dans un « cycle inquiétant de baisse ».
Dans ce contexte, la fréquentation des principaux monuments franciliens chute fortement (-43,9 % au Grand Palais, -34,8 % à l'Arc de Triomphe, -16,3 % au château de Versailles).
Seul point positif: le tourisme d'affaires progresse, lui, de 14,4 points.
« Il est temps de prendre conscience de la catastrophe industrielle que le secteur du tourisme est en train de vivre. L'heure n'est plus aux campagnes de communication, mais bel et bien à la mise en place d'un plan Orsec », déclare Frédéric Valletoux, président du CRT, réclamant à Jean-Marc Ayrault « la tenue immédiate » d'une réunion avec les professionnels du tourisme franciliens.
Au cours de l'été, les tendances sont restées « les mêmes avec une fréquentation touristique en baisse », indique le CRT, sans fournir de chiffres.
Les professionnels se veulent néanmoins optimistes, selon le comité : à moyen terme, 64 % tablent sur une amélioration. Pour septembre, 38 % jugent « bon » voire « très bon » l'état des réservations, 43 % l'estiment « moyen » et 19 % « mauvais » ou « très mauvais ». source fashionnetwrok.com
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III - Contexte international
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3.1 - La destruction de Daech ramènera la menace terroriste à son niveau d'avant 2012
Les attaques terroristes en France son concomitantes de la création de l'Etat Islamique.
En s'emparant d'importantes ressources militaires et financières, Daech a pu organiser et financer des attentats partout dans le monde et mobiliser des fanatiques par sa propagande sur les réseaux sociaux. Cette force mobilisatrice a été démultipliée par le mythe du Califat, qui allait de victoires en victoires de 2012 à 2015.
La destruction de Daech ne va pas faire disparaître le terrorisme dans le monde, mais il va le ramener à son niveau d'avant 2012, lorsqu'il ne pouvait pas encore s'appuyer sur un quasi-Etat terroriste doté d'importants moyens militaires et financiers, dont la propagande pouvait galvaniser les pulsions les plus criminelles dans le monde entier.
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3.2 - Europe
A l'exception de la France, l'Europe poursuit sa consolidation économique.
Même si la construction politique européenne marque un recul, les fortes tensions de l'été 2016 commencent à s'atténuer :
- Le référendum en faveur du Brexit n'a pas déclenché sur le coup une crise économique et politique en Europe, comme on le craignait au moment de la victoire du non à l'Europe. Au contraire, les politiques britanniques les plus démagogues ont été sanctionnés par l'opinion publique et leurs partis politiques.
- La crise des réfugiés qui a atteint un paroxysme l'été 2016, est revenue à un niveau de tension gérable par les autorités.
Du seul point de vue économique, l'Europe bénéficie d'un environnement exceptionnellement favorable :
- Taux d'intérêt historiquement bas, qui diminuent la charge de la dette et le coût des investissements.
- Une baisse de l'€uro, qui favorise les exportations et renchérit les importations.
- Baisse du prix du pétrole qui allège la facture énergétique.
- Absence d'inflation qui bénéficie au pouvoir d'achat.
- Avec un excédent public de 12 MD €, l'Allemagne a consacré 8 MD € pour accueillir un million de réfugiés. La consolidation de son économie permet d'augmenter le salaire minimum et de relancer la consommation. L'Allemagne devrait donc redevenir la locomotive du marché européen dans les prochains mois.
- Après la crise des dettes souveraines, l'Irlande rebondit de façon extraordinaire. L'Italie et l'Espagne sont engagés dans d'importantes réformes qui leur redonnent des marges de croissance.
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3.3 - USA
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L'économie américaine est quasiment au niveau du plein emploi. Comme en Europe les faiblesses du pays sont avant tout politiques, avec des élites politiques submergées par le discours populiste de Donald Trump qui a conduit à sa réélection.
Selon Laurent Berredi, Président de Global Macro Finance, 3 bulles devraient éclater après l'élection présidentielle américaine (L'Expansion - Novembre 2016) :
- Les taux d'intérêts trop bas de la FED permettent aux entreprises de s'endetter à faible coût pour racheter leurs propres actions, ce qui alimente une bulle boursière.
- Les entreprises s'endettent également pour investir massivement dans l'immobilier commercial, dont la présidente de la FED, Janet Yellen, a déjà alerté les marchés sur cette bulle de l'immobilier commercial.
- "Les entreprises continuent à créer des emplois à un rythme soutenu, et ce en dépit d'une croissance parfois faible : dans une économie qu'elles jugent en pénurie de main-d'ouvre, tout recrutement différé leur fait courir le risque d'embaucher une personne de moins bonne qualité et plus chère. Entretenant ainsi cette pénurie, la hausse du coût salarial s'accentue sans être répercutée sur les prix de vente, qui subissent les pressions déflationnistes mondiales". Avec la poursuite des recrutements alors que les marges des entreprises se réduisent il se crée une bulle sur le marché de l'emploi.
En maintenant des taux d'intérêts trop bas en 2014-2015, la FED a perdu le contrôle de sa politique monétaire :
- Maintenir plus longtemps des taux d'intérêts trop bas ne fait qu'amplifier le développement des 3 bulles boursière, de l'immobilier commercial et du marché de l'emploi. Plus la FED tarde à agir, plus l'explosion des 3 bulles aura des effets récessifs sur l'économie globale.
- Relever les taux d'intérêts, alors que les entreprises sont très endettées et leurs marges réduites, provoquerait immédiatement l'explosion des 3 bulles.
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3.4 - Chine
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Après 35 ans de croissance économique qui en a fait la deuxième puissance mondiale, la Chine doit gérer le ralentissement de son économie et multiplie les tensions militaires dans les îles Spratley avec le Japon, les Philippines et le Vietnam.
Baisse rapide de la population active en Chine depuis 2012
Depuis 2012, la population des 15-60 ans baisse en Chine de façon importante (-2,44 millions en 2013). Confrontée à une baisse de sa population active et une hausse rapide des salaires, la Chine perd progressivement son rôle d'atelier du monde pour l'industrie textile.
Relâchement des pressions déflationnistes sur le marché textile
Les entreprises délocalisent leurs usines vers le Vietnam, où elles retrouvent la même culture du travail qu'en Chine mais avec des salaires plus faibles.
Le Vietnam est beaucoup plus petit que la Chine et connaît lui aussi un rapide développement. Il ne pourra donc se substituer à la Chine que de façon marginale et temporaire.
L'Indonésie, le Bangladesh et l'Inde disposent d'immenses ressources de travail à faible coût. Mais les entreprises capables de fournir une qualité de production équivalente à celle des usines chinoises ou vietnamiennes restent encore l'exception.
A terme, les pressions déflationnistes devraient progressivement s'atténuer sur le marché du textile et de la chaussure.
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Le risque du ralentissement économique de la Chine
Entre début Juin et fin août 2015, la Bourse de Shanghai s'est effondrée de -38 %, faisant craindre un ralentissement brutal de l'économie chinoise, voire même une récession.
Depuis un an la situation s'est stabilisée et les autorités chinoises semblent maîtriser les forts déséquilibres de l'économie chinoise.
Mais le monde n'est pas à l'abri d'une nouvelle crise du deuxième marché et locomotive de l'économie mondiale, qui se propagerait rapidement à l'ensemble des autres pays, y compris la France.
- Baisse des exportations de la France vers la Chine, qui représentent un marché de 16 MD € et 4 % des exportations totales.
- Forte baisse des exportations de biens d'équipements et de voitures de luxe de l'Allemagne, premier partenaire économique de la France, et des pays exportateurs de matières premières, qui pèsent 30 % de l'économie mondiale, soit deux fois plus que la Chine elle-même.
- Tension sur les taux à long terme. Depuis 2003,la Chine achetait massivement des titres américains ou européens pour recycler ses excédents d'exportations, ce qui a contribué à faire baisser les taux d'intérêt. Lors du krach de l'été 2015, confrontée à une fuite des capitaux, la Chine a du puiser 450 MD $ dans ses réserves de change, en liquidant notamment des obligations d'Etat. La baisse des réserves de change de la Chine a annulé la politique de "quantitative easing" (achats de titres par la banque centrale pour faire baisser les taux d'intérêts) menée par la BCE.
- Risque de rechute de l'Espagne, de l'Italie et du Portugal. Les tensions sur les taux d'intérêts touchent avant tout les pays les plus fragiles. A peine sortis de la crise des dettes publiques, les pays méditerranées de la zone €uro risquent de nouveau de devoir faire face à une forte remontée des taux d'intérêts pour placer leurs obligations d'Etat.
- Baisse des marges des entreprises. La Chine exporte sa déflation en cherchant des débouchés pour ses sur-capacités industrielles en vendant à prix cassés sur le marché mondial (sidérurgie, mécanique, énergies renouvelables...)
- Remontée de l'€uro. Pour trouver des débouchés à ses sur capacités industrielles, la Chine est tentée de relancer une guerre des monnaies, d'autant plus que le Yuan a été revalorisé de +30 % ses dernières années. L'Union européenne, premier marché mondial mais sans réelle direction politique, sert de variable d'ajustement par rapport aux USA, à la Chine et au Japon. Ceci explique la sur évaluation de l'€uro alors que l'union européenne a l'économie la plus fragilisée.
- Baisse des exportations de l'industrie du luxe vers la Chine : le ralentissement économique et la baisse du Yuan s'ajoutent à la chute de la Bourse et à la campagne anticorruption lancée par Xi Jinping.
- Baisse des achats de la clientèle des touristes chinoise dans les Grands Magasins de Haussmann.
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